Pour l'ARMEE SECRÈTE OU P.L.S
"Si j'avance, suivez-moi ; si je meurs, vengez-moi ; si je recule, tuez-moi !"
Henri du Vergier, comte de La Rochejaquelein, chef de l'armée vendéenne au cours des batailles de la Révolution française
Savoisiennes, Savoisiens, vous n'êtes pas des lâches, alors?
L’Organisation Armée Secrète
« Le sursaut d’un peuple qui ne voulait pas mourir ».
« L’OAS
a été écrasée par une répression telle qu’aucun état civilisé n’en
avait jamais déclenché une semblable contre ses propres nationaux » (Jacques Soustelle)
Depuis
plusieurs mois l’Europe subit une vague migratoire sans précédent, en
passe de déstabiliser ses institutions. De pauvres hères accostent par
milliers nos rivages dans l’espoir d’y trouver le paradis et bientôt ils
seront des millions… C’est « Le Camp des Saints », roman d’anticipation écrit en 1973 par Jean Raspail qui se réalise sous nos yeux...
Cependant dans cet imbroglio où la misère côtoie l’intérêt et
l’intrigue, il est une catégorie de migrants envers laquelle j’éprouve
une aversion particulière : Les lâches et les poltrons.
En effet, alors qu’en Afghanistan des soldats occidentaux continuent de
mourir, que les pertes françaises se sont élevées à 89 tués et qu’au
Mali 11 de nos garçons sont déjà tombés pour défendre la liberté de ces
nationaux, je n’accepte pas de voir ces derniers, dans la force de
l’âge, déserter leur pays. « Ils fuient la guerre », clament-ils à l’envi relayés en cela par la bien-pensance française... Mais un pays, ça se défend ! On ne fuit pas quand le danger sévit sinon cela s’appelle désertion… démission… lâcheté… traîtrise…
Si ces jeunes gens dans la force de l’âge refusent de se battre, qui va
le faire à leur place ? Cent de nos meilleurs soldats sont déjà tombés
dans ces régions étrangères et hostiles pour un rêve de liberté qu’ils
voulaient offrir à d’autres. N’est-ce-pas suffisant ?
Si ces hommes ont tourné le dos à leur pays, c’est qu’ils ne l’aiment
pas. Comment dans ce cas pourraient-ils aimer la France ? Parallèle
saisissant et contrastant entre ces derniers refusant le combat et
cherchant leur salut dans la fuite et ces « soldats perdus » de l’Algérie française excluant toute idée de capitulation, de démission et d’abandon.
Contrairement
aux migrants, face à l’adversité, ces Français d’Algérie surent
redresser la tête, s’unir et se défendre dans un combat inégal, cruel,
inexorable, d’autant plus cruel et inexorable que chacun savait qu’il
s’agissait du dernier… du combat du désespoir. Alors, un sigle… trois
lettres allaient leur ramener l’espoir :
Organisation Armée Secrète.
Ce
sigle représentait un idéal de combat contre le déracinement et contre
la honte. Il n’avait aucun caractère politique, puisque spécifiquement
affectif.
C’est
après l’effondrement du putsch, d’avril 1961, que l’OAS devait
atteindre la notoriété en Algérie et elle ne devint vraiment active
qu’au lendemain de cette initiative élyséenne qui ne fut qu’une vaste
fumisterie : la trêve « unilatérale »… ce qui permit
aux rescapés de l’Armée de Libération Nationale (A.L.N) de reprendre la
population en main aussi bien dans les campagnes que dans les centres
urbains. Attentats, égorgements, mutilations se multipliaient. Devant
les cadavres des égorgés et les visages grimaçants des mutilés, toute
velléité de résistance s’effondrait. Le ressort se brisait. Les
Musulmans fidèles à la France étaient les premières victimes ; la peur,
peu à peu, les menait dans les rangs du FLN.
« De Gaulle veut notre mort ! »
Ce fut le cri de guerre et de désespoir d’un million d’Européens qui,
las d’apprendre le massacre de familles françaises, s’organisèrent en
commandos. Les magasins arabes flambèrent à leur tour, le plastic
détruisit des bains maures. Les affrontements, les combats de rues se
multiplièrent sans que les forces de l’ordre n’arrivent à juguler cette
flambée de violence. L’Algérie entière était déchaînée. Les « stroungas »
explosaient partout et aux grenades lancées dans les tramways et les
autobus par le FLN, répondaient les mitraillages des cafés maures.
Partout du sang, des morts qu’on enjambait dans les rues. La folie
s’était emparée de ce pays autrefois si paisible et si heureux.
De nouveau la presse se déchaîna qualifiant de « monstrueux » les attentats commis contre les Musulmans. Elle baptisa du nom de « ratonnades » ces actions désespérées et affirma sans vergogne que « les tueurs nazis de l’OAS se livraient au racket et au massacre sur les Musulmans et les « patriotes » gaullistes ! »
Faute
de protection de l’armée ou de la police, la population européenne se
faisait justice elle-même appliquant la loi du talion, condamnable par
son aveuglement, mais explicable par les souffrances endurées depuis
sept années.
On
oubliait la terreur qui avait régné depuis si longtemps, on ne se
souvenait plus des charniers de Mélouza et d’El-Halia, des bombes du
stade d’El-Biar et du casino de la Corniche, on ne prêtait aucune
attention aux grenades du FLN qui explosaient chaque jour dans les
quartiers européens, les cafés, les écoles, aux arrêts d’autobus. On
feignait d’ignorer les enlèvements qui se multipliaient dans tous les
coins du territoire, les égorgements et les viols. Seuls importaient les
« ratonnades » que le journaliste, Yves Lavoquer, comparait aux « pogroms de la Russie tsariste et aux massacres nazis » !…
L’OAS
était une révolte : révolte des habitants de toute une province qui se
sentaient abandonnés par la mère Patrie et qui se voyaient placés dans
l’alternative suivante : quitter leur sol natal et devenir des déracinés
ou rester sur place pour subir les spoliations et les vengeances, le
couteau, la balle et la hache. Et qui formait ses rangs, sinon des
hommes courageux, le plus souvent des humbles qui n’avaient ni
privilèges à défendre, ni fortune à sauver ?
L’OAS,
c’était à la fois, le combattant de l’ombre, l’enfant qui collait une
affiche et mourait le pinceau à la main, le vieillard qui guettait et
sifflait à l’entrée d’un quartier pour avertir de l’arrivée des « forces
de l’ordre », la ménagère qui transportait des tracts dans son panier
en allant au marché et ces familles qui hébergeaient les légionnaires du
1er REP après la dissolution de cette prestigieuse unité.
Elle était une armée d’ombres, l’armée miraculeuse de l’amour et du
malheur. Elle représentait, pour la population d’Algérie, le dernier
espoir et l’ultime recours contre un désespoir passionnel. C’était la
bouée de sauvetage à laquelle le naufragé tente de s’accrocher.
Ses
éléments se battaient non par ambition, non par intérêt, mais parce
qu’un sentiment sur lequel aucun raisonnement n’avait de prise
-l’attachement profond à la terre natale- les avait conduits à la
révolte. L’OAS c’était, comme l’a écrit Alain Peyrefitte, « le sursaut d’un peuple qui ne veut pas mourir » (1).
Une
évidence s’imposait cependant : S’il n’y avait pas eu le FLN, il n’y
aurait pas eu d’OAS. Si de Gaulle avait laissé l’armée abattre le FLN
–comme elle aurait pu le faire- il n’y aurait pas eu non plus d’OAS…
c’est une vérité première.
Durant
un an elle fit la guerre, comme le FLN la fit durant sept ans et, pour
son malheur, les Français de Métropole ne retinrent d’elle que ses
aspects les plus noirs. Ils ignoraient –ou feignaient d’ignorer- les
exactions du FLN, des barbouzes et des gendarmes mobiles. Ils ne
considéraient déjà plus l’Algérie comme un département français… et ils
s’en fichaient. Ils souhaitaient se débarrasser au plus vite du « boulet algérien »
-terme propre au général président- Les communistes jubilaient et
poursuivaient leur propagande de destruction basée sur la sempiternelle
rengaine : « Les pauvres Musulmans exploités par les salauds de colons »,
terme englobant tous les Européens d’Algérie, qu’ils fussent employés,
ouvriers, commerçants ou fonctionnaires, tous issus d’une immigration
désirée… quand elle ne fut pas imposée par la Métropole avec les
déportations de 1848 et 1870.
Pour
autant, l’OAS ne désarmait pas. Dans certains points du bled dont
l’armée se retirait progressivement depuis l’été 1961, elle avait tenté
l’implantation de maquis pour lutter directement contre l’ALN sans
populations interposées et dans le secret espoir de dégager une portion
de territoire où son autorité serait reconnue. Guelma, Bouira, Tipasa, Coléa…
autant de vains essais. Les commandos furent encerclés par l’armée et,
incapables de tirer sur des soldats français, se rendirent. L’ultime et
spectaculaire tentative eut lieu dans l’Ouarsenis, le 29 mars 1962 et se
solda par un sanglant échec et la mort de l’un de ses chefs, le
commandant Bazin. Trahie, l’OAS, au lieu des alliés qu’elle attendait
(les harkis du Bachaga Boualam et deux unités régulières de l’armée)
tomba sur des concentrations de forces FLN dix fois supérieures en
nombre dont il a été affirmé –et jamais démenti- qu’elles avaient été
amenées à pied d’œuvre par les véhicules des gendarmes mobiles français.
Un combat désespéré qui alla jusqu’au corps à corps s’engagea. Les
hommes de l’OAS qui échappèrent à la tuerie furent pourchassés et quand
ils furent rejoints, sauvagement abattus. Ce fut là la dernière bataille
de l’OAS… son Camerone !
José CASTANO
Courriel : joseph.castano0508@orange.fr
Reportage chansons de l'EDM:
03 Les Barricades.mp3
et
12 Camerone.mp3
et svp:
17 Le Pays qui n existe plus.mp3
Frédéric Berger, président de Savoie Indépendante
et de
P.L.S
Arvi
La Brigade de Savoie est prête,
La Banque de la Savoie est opérationelle
alors
TOT DRET
FRANCESE D'SOUR
La Banque de la Savoie est opérationelle
alors
TOT DRET
FRANCESE D'SOUR
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