Affaires étrangères
AUTOPSIE D’UN SCRUTIN … ou
L’Association de malfaiteurs
«
Les Justes meurent comme des chiens ; les crapules ont leur chance.
C’est un monde totalitaire déserté par toute transcendance. Le Mal n’y
est pas un scandale mais la règle commune. » (Hélie de Saint Marc)
Vidéos rajoutée par Frédéric BERGER
Ce
qui paraît invraisemblable, c’est qu’après le carnage du 13 novembre
2015 et avant les élections régionales du 6 décembre, l’ensemble de la
classe politico-médiatique ait
persisté dans son comportement anachronique à diaboliser avec une
extrême vigueur son unique et éternel adversaire, vieux de 33 ans en perpétuant le plus sérieusement du monde l’argument –pourtant éculé- de la haine, du racisme et de la xénophobie…
Dès l’annonce de la défaite de l’UMPS, le 6 décembre au soir, les « ténors » de ces formations, entêtés imperturbables, imprécateurs obstinés et irrécupérables refusant le verdict des urnes, ont enfourché leurs vieilles haridelles dégingandées dont les os mourants perçaient, à leur image, leur vieille peau…
Dès lors, il ne fut plus question de terrorisme. Au placard ! Oubliés
les morts, les blessés et les infirmes de ce sinistre 13 novembre !...
L’ennemi, la « bête immonde » était revenue ! Mais ce n’était pas
le djihadiste sanguinaire qui, dans l’ombre fourbit ses armes… Non !
L’ennemi mortel était le vainqueur de ce premier tour !
Jamais à court d’accusations et de déclarations péremptoires motivées
par une évidente mauvaise foi et une démagogie obscène, ces Torquemada
de la politique n’eurent de cesse durant toute la soirée électorale de
recourir à des procédés pendables et à des manœuvres frauduleuses
destinées à semer le doute et la peur dans les esprits.
Sur
toutes les chaînes de télé, ce fut un déferlement d’invectives, de
mensonges, de haine et de démagogie à l’endroit des vainqueurs du
premier tour… Terrorisés par la perspective de la défaite, celle de se
retrouver soudain sur une voie de garage où l’anonymat les ensevelirait à
tout jamais, cette perspective défigurait leur visage.
Les accusations, les spéculations démagogiques sur la gestion des régions confiées aux « nouveaux élus »
pleuvaient à l’envi et les donneurs de leçons pontifiaient dans leur
indécrottable mystique et dans leur volonté manifeste de saboter la
libre expression des citoyens au second tour.
Et pendant ce temps, dans la plus ignoble indifférence de ces
inquisiteurs, des dizaines de corps mutilés couverts d’effroyables
blessures, accablés par le malheur et la douleur, menaient un combat
inhumain et désespérant contre la mort. Alors, pour camoufler leur
responsabilité dans ce drame humain, ces « idiots utiles », cette faune associative et politico-médiatique persistait dans son escroquerie, ses délires et ses mensonges éhontés.
C’est ainsi que –toute honte bue- Cambadelis (1), le trotskiste de
service, secrétaire général du PS, osait faire « le parallèle entre le vote FN et Vichy »… Que les organisations syndicales, les associations dites « antiracistes », la « bienpensance », le « politiquement correct », voulant « sauver la France » (mais plus encore leurs subventions), appelaient à « faire barrage au FN »… Que les patrons –derrière le pitre Gattaz et la « passionaria » Parisot- martelaient que « le vote FN serait une catastrophe pour l’économie du pays »… Que des « artistes » du show-biz, sans talent mais en quête constante de « reconnaissance » et de « médiatisation », dénonçaient odieusement le parti des vainqueurs…
Que Estrosi, le clown de PACA déclarait sans ambages que « Madame Maréchal-Le Pen est un danger pour la région et pour la France ! »… Que la Franc-maçonnerie éructait en ces termes : « Il
faut impérativement barrer la route au Front National qui porte en lui
l’intolérance et la guerre sociale. Face au parti de la haine, le camp
de la République doit être solidaire »… Tandis que Manuel
Valls -qui mène un combat personnel depuis un an contre le FN- recevait
en pleine face le désaveu violent de son partial engagement.
« Laissez-les
; ce sont des aveugles qui conduisent des aveugles. Si un aveugle en
conduit un autre, ils tomberont tous deux dans le fossé. » (Nouveau testament, Matthieu, XV, 14)
Faut-il attribuer ce mal à l’acharnement que nous mettons entre
Français, non seulement à nous entre-déchirer, mais même à donner un
effet rétroactif à nos divisions du moment ? Ces causes se rendent-elles
compte du mal qu’elles distillent autour d’elles ? Ne
sembleraient-elles pas avoir été enrôlées au service d’une entreprise
voulue, calculée ?
Il est certain toutefois que de plus en plus de Français –nous le
constatons désormais à chaque élection- égarés jusqu’ici par ces
effrontés mensonges que distille régulièrement la caste politique,
écoutent désormais avec plus d’attention la voix de la vérité et du bon
sens.
Cependant dans l’univers politico-médiatique, dans le monde
grouillant du « politiquement correct » et de la « bienpensance »,
c’est encore une entreprise d’obscurantisme et d’abrutissement
collectif au profit d’une dégradante tyrannie démagogique : Le peuple français
ignore toute la vérité, n’a pas droit à la vérité et plus qu’un
perpétuel outrage à cette vérité, c’est un crime contre la patrie
puisqu’on tue l’âme d’une nation lorsqu’on parvient à faire perdre à ses
enfants la conscience de ses traditions fondamentales. « Le triomphe des démagogies est passager, mais les ruines sont éternelles » a écrit Charles Péguy.
Aristote considérait que la démagogie, avec l'anarchie, était la perversion de la démocratie. Aujourd’hui,
ces semeurs de haine, ces manipulateurs et ces carriéristes se
contentent –à défaut d’être performants- de mentir et de mentir… Mais,
tout se paie.
L’Histoire n’est pas pressée.
Les pseudo-exorcistes des
fantasmes bruns sont à l’ouvrage. Ils masquent, en vain, par tous les
mensonges possibles le vert et blanc qui envahit aujourd’hui l’espace de
notre vie par le vert-de-gris d’un temps lointain qui restera le
spectre de leur héroïsme raté et de leur trouille maquillée.
José CASTANO
(1) - Jean-Christophe Cambadélis : Poursuivi pour recel d'abus de biens sociaux
dans l’affaire AGOS, (société gestionnaire de foyers de travailleurs
immigrés auprès de laquelle il a bénéficié d'un emploi fictif entre 1993
et septembre 1995 lui ayant rapporté plus de 442 000 francs (environ 67 382 euros), il est condamné en janvier 2000 à cinq mois de prison avec sursis et 100 000 francs (environ 15 244 euros) d'amende par le tribunal correctionnel de Paris.
Mis
de nouveau en examen le 7 juin 2000 pour abus de confiance dans
l'affaire de la MNEF, il est soupçonné d'avoir bénéficié d'un emploi
fictif au sein de cette mutuelle étudiante entre 1991 et 1995, pour
lequel il aurait touché 620 500 francs (94 580 euros) d'une filiale de la MNEF, au titre d'une activité permanente de conseil. De
1991 à 1993, c'est en qualité de « sociologue » que Jean-Christophe
Cambadélis a été rétribué à hauteur de 420 499 francs par la Mutuelle
interprofessionnelle de France (MIF), une filiale de la MNEF. Cambadélis
était alors député, avec revenus afférents. Non réélu en 1993, il
reçoit jusqu'en 1995 quelque 200 000 francs supplémentaires de la MIF,
en tant qu'administrateur « chargé des contacts auprès des ambassades ou
des universités ».
Le 2 juin 2006 il est reconnu « coupable de recel d’abus de confiance » et condamné à six mois de prison avec sursis et 20 000 euros d'amende par la 11e chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Paris.
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Communiqué de Roger Holeindre, président du Cercle National des Combattants
« ETRE ET DURER », le journal du Cercle National des Combattants est paru :
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