Chez moi, à CHAMPAGNY LE HAUT, en Tarentaise, en Savoie Souveraine

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mardi 7 septembre 2021

SAVOIE, INDEPENDANCE, SOUVERAINETE, CLAIRE PITTARD, RENE HOFFER, POLYNESIE, ECHO DES MONTAGNES, FREDERIC BERGER

  LA SAVOIE EST SAVOIE

La Savoie est la Savoie.

La Savoie n'est pas française, elle ne l'a jamais été et ne le sera jamais.

La Savoie est une colonie de la France qui n'est pas une nation, ni même un pays.

- Michel ROCARD, ancien premier ministre de François MITTERRAND, confidence révélée par WIKILEAKS, faite en 2005 à l’ambassadeur des Etats-Unis en France, M. Craig STAPLETON : « La France s’est construite sur la destruction de cinq cultures : les cultures bretonne, occitane, alsacienne, corse,savoyarde ... La France est une création militaire, faite de nations non homogènes ».

- Louis MELENNEC, docteur en droit, Ex-Consultant près le Médiateur de la République française : En droit international, la Savoie n’est en aucun cas une partie de la France, pas davantage une « province » du pays autoproclamé « des droits de l’homme ». 

Envahie, détruite, soumise, pillée de ses finances, de ses hommes, des ses talents, la Savoie est et reste, au regard des Principes généraux du droit et du droit international, une colonie, c’est à dire un  pays occupé.

 L’occupation d’un pays par la force, même de longs siècles après son invasion, ne crée aucun droit au bénéfice de l’envahisseur. L’ONU vient de le rappeler, sous la forme d’une flagellation administrée à la France : ce pays est une puissance coloniale dans les îles de Polynésie, son seul droit dans ces territoires est de les évacuer.

Fait dénoncé avec courage et talent, par René Hoffer, président de la "Polynésie des Françaises et des Français".


 La prescription n’existant pas en matière de crimes contre l’humanité, il ne reste à sa charge que l’obligation de réparer les dégâts colossaux commis. La présence de la France en Savoie relève des mêmes principes, car le droit est le même pour tous, et la force est le contraire du droit.

- MORVAN LEBESQUE, Comment peut-on être savoisien ? Paris, 1970, éditions du Seuil, pages 43, 50, 51 : « L’enfer est privation d’histoire... Extravagante imposture : il faut qu’un Savoisien quitte l’école pour apprendre l’histoire de son pays… Pour s’en informer, il devra l’étudier en marge, à ses frais, comme s’il s’intéressait par goût personnel aux Indiens ou aux Hittites...

 On m’a bêtement menti, on m’a traité comme un enfant de l’Assistance publique. Lorsque, malgré tout, j’ai su que ma nation avait existé, on me l’a dépeinte (comme) une mégère arriérée et patoisante, dont je devais m’estimer heureux  d’avoir été séparé »


. Que de régressions, de persécutions, de tueries perpétrées à l’encontre de ce peuple qui veut légitimement  vivre sa culture, sa langue, dans son propre pays ! C’est un miracle qu’il soit toujours debout. La pugnacité, l’opiniâtreté ne sont pas de vains mots pour désigner les Savoisiens. 

Le peuple Savoisien sort de cette léthargie, de ce confort d’esclave ou tout est mis à sa disposition par la déesse raison, pour mieux l’étouffer.

 Le chemin sera long encore jusqu’à l’indépendance mais c’est inéluctable. La France est en faillite morale, intellectuelle, elle éclatera du fait des différentes communautés qui la phagocytent...

 C’est une chance pour les peuples premiers de France. 

La Savoie a été incorporée à la France à la suite d’une succession de crimes et d’opérations frauduleuses, pires : crapuleuses par les "pas-francs-maçons"!

La SAVOIE n’est pas la France. 

Le temps est venu pour que notre pays réapparaisse dans le concert des nations souveraines.

Les Anglais n’ont jamais cultivé l’absurdité de considérer que les Ecossais, les Gallois, les Irlandais appartiennent à la même nation qu’eux.

 Les Français l’ont fait : à partir de 1793, les SAVOISIENS,peuple beaucoup plus ancien, identifié plusieurs siècles avant Jésus-Christ, ont été incorporés par le terrorisme intellectuel et miltaire dans la nation française.

 Persécutés, ils n’ont plus osé penser autre chose, pendant plus d’un siècle et demi : les droits de l’homme, revus et corrigés à Paris, interdisaient de revendiquer une autre identité que celle des Français.

 La vérité est aujourd’hui définitivement rétablie : La SAVOIE n’est pas la France, elle ne l’a jamais été, elle ne le sera JAMAIS!

Je vous recommande le livre de CLAIRE PITTARD, HISTOIRE DE LA SAVOIE ET DE SES ETATS.

Frédéric Hartmut Berger von Götz von Berlischingen



vendredi 27 août 2021

ASTRID STUCKELBERGER, COVID, PANDEMIE, TRIBUNAL, SAVOIE

                CREATION DU TRIBUNAL PENAL                       INTERNATIONAL

                                                            EN SAVOIE


Patriotti, tot dret!

Si vous voulez témoigner ou être assesseur auprès

de ce tribunal, contacter Astrid directement ou

contacter Frédéric Berger von Götz von Berlischingen, président de Savoie Indépendante,  à l'adresse suivante:

  berger.frederic2@laposte.net


Cliquez sur la vidéo d'Astrid pour en savoir vraiment plus:

https://vk.com/video657876956_456239313


Pour comprendre la situation, il faut lire le récapitulatif de RENE FORNEY; ce dossier

très bien fait vous aidera pour vous sauver.

Pourquoi et comment veulent-ils éliminer la population mondiale. Annoncé en 1972 au Club de Rome :
https://victime-ripou.com/genocide-en-marche.htm

René FORNEY me joindre : 0763156646

lundi 26 juillet 2021

SAVOIE, LE CONSULAT, RESTAURANT, PASSE SANITAIRE, FREDERIC BERGER

                                              PAS DE PASSE SANITAIRE

                                              PAS DE MASQUE



BON APPETIT




samedi 24 juillet 2021

PASSE SANITAIRE, MACRON, CHAMBERY, SAVOIE, ECHO DES MONTAGNES, FREDERIC BERGER

 

Mesures sanitaires : à Chambéry, les anti passent la troisième


Comme mercredi et samedi dernier, les contestataires sont à nouveau de sortie dans la préfecture de Savoie. Et progressivement, la mobilisation semble s’accroître.

Pour le quatrième rassemblement des anti-pass sanitaire à Chambéry (Savoie) en dix jours, ce samedi après-midi, la mobilisation prend encore de l’ampleur. Comme dans de nombreuses villes de France, une foule impressionnante s’est lancée à travers les rues de la ville, un flot grossissant de minutes en minutes, réunissant sans doute plus 3 000 personnes selon une première estimation. Chapeau de paille et tenues estivales, les manifestants scandent sans relâche leur slogan favori : «du pass sanitaire, on n’en veut pas».

Rien ne laisse présager de nouveau débordements en ce début de manifestation : les contestataires sont de toutes générations, calmes mais très déterminés. Muriel, monitrice d’escalade en Tarentaise, est descendu exprès de sa montagne pour sa première manif : «je suis indignée. On ne respecte pas notre libre arbitre ni nos droits».

«Vivre normalement»

Au départ du rassemblement, Evelyne, assistante de direction de 50 ans, tremblait de colère au mégaphone : «j’accuse le gouvernement de violer nos droits ! Je viens de perdre le droit de partir en vacances, d’emmener ma petite fille à la piscine, de vivre normalement. Je ne veux pas céder au chantage !» La foule lui répond en scandant longuement, d’une seule voix : «liberté, liberté», avant d’enchaîner sur «Macron, en prison».


jeudi 22 juillet 2021

SAVOIE, CHAMBERY, PASS SANITAIRE, ECHO DES MONTAGNES, FREDERIC BERGER

          LES MANIFESTANTS ONT ENVAHI L'HÔTEL DE VILLE

                  DE CHAMBERY, capital des DUCS DE SAVOIE


Ils ont décroché le porc-trait de MACARON.

A vous de jouer!!!






vendredi 18 juin 2021

VOTE, SCRUTIN, ELECTION, SAVOIE, SAVOIE INDEPENDANTE, FREDERIC BERGER

                   SAVOISIENNES, RESTEZ SAVOISIENNES,

                   SAVOISIENS, RESTEZ SAVOISIENS.


Si dimanche 20 juin 2021, vous allez voter, vous deviendrez des collabos.

En effet ce vote ne concerne pas la Savoie, mais l'occupant.

Participez à la renaissance de la Souveraineté de la Savoie, comme par exemple la fête du drapeaudu 6 juin 2021 à Annecy, sous l'égide de 100% SAVOIE.

N'allez surtout pas atttraper la mort: si vous écoutez les merdias français d'occupation, à longueur de journée les occupants colonisateurs vous rabâchent "que c'est la forme la plus virulente du coronavirus qui circule actuellement".

Puisque l'occupant vous le dit et bien il vous conseille de ne pas sortir vu que le corniaud virus circule dangeureusement.

Attention il n'y a pas assez d'assesseurs et vous serez kidnappé toute la journée pour faire "assesseur de l'occupant'.


Votre devoir est de rester SAVOISIENNE, SAVOISIEN.


samedi 15 mai 2021

VITTORIA DE SAVOIE, PRINCE DE VENISE, ECHO DES MONTAGNES, FREDERIC BERGER

 Une blogueuse  italiennne  est devenue l'héritière du trône.

La fille de 17 ans du prince de Venise Vittoria de Savoie a été déclarée héritière du trône en Italie. C'est ce qu'indique le décret du chef de la dynastie, Victor Emmanuel de Savoie, rapporte The Independent.

Le chef actuel de la dynastie a changé la loi, selon laquelle les femmes ne pouvaient pas revendiquer le pouvoir. Aujourd'hui, sa petite-fille, Vittoria, 17 ans, est la première femme en mille ans à monter sur le trône. Maintenant, la fille vit à Paris avec sa mère et sa sœur.

«C'est le meilleur cadeau qu'il [ grand-père -] aurait pu faire pour moi », cite Vittoria dans l'édition.


Le chef actuel de la dynastie a changé la loi, selon laquelle les femmes ne pouvaient pas revendiquer le pouvoir. Aujourd'hui, sa petite-fille, Vittoria, 17 ans, est la première femme en mille ans à monter sur le trône. Maintenant, la fille vit à Paris avec sa mère et sa sœur.

«C'est le meilleur cadeau qu'il [ grand-père - env. «Tapes.ru» ] aurait pu faire pour moi », cite Vittoria dans l'édition.

L'Italie est une république par sa forme de gouvernement.


 La monarchie a été abolie il y a 75 ans en raison du  soutien à la politique de Mussolini, mais la famille royale fictive existe toujours.


 Selon le journal britannique, les Italiens ne sont pas intéressés par la restauration de la monarchie.


observation de Frédéric Berger.

merci à Claire.

concernant Jean Marc jacquier qui fait parti du patrimoine de la Savoia.

Entendez notre Jean-Marc, merci et faites circuler aux amies, amis savoisiens.


Cliquez sur:



dimanche 11 avril 2021

SAVOIE, ANNEXION, SAVOIE INDEPENDANTE, FREDERIC BERGER

 Histoire de l’Annexion de la Savoie

Source: BREIZH INFO

Il est capital pour tout Savoisien de connaître les événements de l’Annexion dans la redécouverte de son identité. 

Paradoxalement, il écrivit son ouvrage, Histoire de l’Annexion de la Savoie à la France – Les dossiers secrets de l’Annexion, en réponse au mouvement grandissant de la Ligue Savoisienne dans les années 90 dont il déniait la légitimité, au moins sur le plan de la qualité des arguments historiques. Mais en faisant œuvre d’historien honnête, il découvre justement ce qu’il appelle la face secrète de l’Annexion. Il ne prend pas le risque de l’interpréter. C’est ce risque là que nous prenons en qualifiant tout le processus de l’Annexion du terme de trahison, et même de haute trahison du peuple savoisien.

Cette trahison fut finalement douloureuse aussi pour la Maison de Savoie qui finit par tout perdre. L’actuel duc de Savoie, Victor-Emmanuel, fils du dernier roi d’Italie Humbert II, habite à Genève et se revendique donc héritier du trône d’Italie que ses ancêtres ont patiemment conquis en trahissant la terre dont ils portent le nom. Les membres de la dynastie de Savoie ont été exilés par la république italienne fondée en 1948 sur les ruine du fascisme :

« Il est interdit aux anciens rois de la Maison de Savoie, à leurs épouses et à leurs descendants mâles d’entrer et de séjourner sur le territoire national »

Cette interdiction a été levée en 2002 par Berlusconi.

L’Italie, en tant que nation, a donc été créée de toute pièce par la Maison de Savoie. Cette histoire compliquée a longtemps fait passer aux yeux des Français les Savoisiens pour des Italiens. C’est en quelque sorte le contraire qui est vrai. Le drapeau du Royaume d’Italie jusqu’en 1948 porte cette appartenance à la Savoie puisque la Croix de Savoie y était apposée en son milieu.

Mais pour créer ce Royaume d’Italie qui n’existait pas jusqu’en 1860, la Maison de Savoie se servit de la Savoie comme d’une vulgaire monnaie d’échange avec l’Empire français de Napoléon III.

C’est le résumé de cette histoire extrêmement complexe que vous allez découvrir ici.

L’entrevue secrète de Plombière,  événement majeur de l’histoire savoisienne

Tout commence avec l’arrivée au pouvoir d’un homme convaincu par l’idée de l’unité italienne : Camillo Benso, Comte de Cavour. Le 4 novembre 1852 Victor-Emmanuel II, duc de Savoie, Roi de Piémont-Sardaigne, le nomme au poste de président du Conseil des ministres du Royaume de Piémont-Sardaigne. 

Ce franc-maçon sera la cheville ouvrière de l’unité italienne et de la trahison de la Savoie. Né à Turin, appartenant à la noblesse piémontaise, francophone, il n’utilise l’italien que dans ses apparitions publiques. Il a du sang salésien dans ses veines, sa grand-mère Philippine de Sales est l’arrière-petite-nièce de St François de Sales. C’est pourquoi son bureau, sur lequel sera signé l’infâme Traité de Turin et où naîtront toutes ses machiavéliques manœuvres, est aujourd’hui encore visible au château de la famille de Sales à Thorens en Haute-Savoie.

Le complotisme est à la mode et les esprits forts nous expliquent qu’il ne faut pas y croire. Or, la grande histoire commence toujours dans les alcôves et les antichambres, par des tractations et des rencontres secrètes.

C’est aussi le cas pour l’annexion de la Savoie!

Napoléon III rencontre le comte de Cavour à Plombière dans les Vosges où il était venu prendre les eaux. Cette entrevue a lieu dans le secret le plus absolu le 21 juillet 1858.

L’ensemble de la teneur de cette rencontre ne sera connue dans le détail qu’en 1928.

Mais le principe en est très simple : Napoléon III accepte d’apporter son soutien militaire à Victor-Emmanuel II contre l’Autriche, qui occupe le Nord de l’Italie, en échange de la Savoie et de Nice. Cet accord secret devra être scellé par le mariage de la fille du duc, Clotilde de Savoie, au cousin de l’empereur, Jérôme Napoléon. L’actuel prétendant au trône impérial de France, Jean-Christophe Napoléon, est directement issu de cette union. Avant de livrer la Savoie, Victor-Emmanuel cède sa fille qui jusqu’au dernier moment fit tout ce qui était en son pouvoir pour éviter le mariage avec un homme à femmes, volage et libidineux.  Cavour à son habitude agit dans l’ombre et força le mariage implacablement. Cette princesse Clotilde, si malheureuse et si méconnue des Savoisiens, est l’image de ce qu’allait devenir la Savoie : vendue et trompée.

Cavour et Napoléon III complotent également sur l’événement qui déclenchera la guerre contre l’Autriche et qui pourrait être accepté par les puissances européennes sans trop de réactions !

Nous pourrions arrêter notre récit ici car l’entrevue secrète de Plombière détermine tout le reste, la bataille de Solferino, l’unité italienne et l’annexion de la Savoie en 1860. S’il y a un événement à retenir pour les Savoisiens ce sont ces accords secrets de Plombière qui conduiront de manière occulte tous les événements suivants. La Savoie est déjà vendue à la France ! Reste à réaliser l’unité italienne dans le sang et la fureur.

Le référendum truqué de 1860 n’aura pour but que de rendre légal cet accord secret, acte de haute trahison envers la Savoie dont Cavour est un fils.

Après la signature du traité d’alliance franco-sarde de janvier 1859 et la célébration du mariage de Clotilde de Savoie avec Jérôme Napoléon, toute l’Europe comprend qu’une guerre se prépare contre l’Autriche. La Russie, la Prusse et l’Angleterre essayent d’intervenir par la convocation d’un congrès international. Les députés savoisiens siégeant à Turin sont farouchement opposés à la guerre et comprennent, comme le marquis Pantaléon Costa de Beauregard, que la Savoie sera livrée à la France en échange.

Contre toute attente, le 21 avril 1859, l’empereur François-Joseph d’Autriche lance un ultimatum contre le gouvernement de Turin. Croyant profiter de ses positions militaires au Piémont, ne sachant rien des accords militaires entre la France et les Piémontais, il tombe dans le piège patiemment tendu par Cavour qui exulte en refusant l’ultimatum.

Solferino, la bataille la plus meurtrière du 19e siècle, prélude aux charniers du 20e siècle

Les troupes françaises traversent la Savoie pour rejoindre la plaine du Pô.

Le 4 juin 1859 a lieu la bataille de Magenta qui oppose 47517 Français à 55792 Autrichiens. La bataille est longtemps indécise à cause de l’indécision de Napoléon III qui ne possède rien du génie militaire de son oncle. L’arrivée tardive des troupes de Mac Mahon donne finalement la victoire à la France. Si les troupes sardes et savoisiennes ne participent quasiment pas à cette première bataille, il en va tout autrement de la bataille décisive, la bataille de Solferino. Les troupes savoisiennes qui y participaient ne se doutaient sûrement pas qu’elles contribuaient, en combattant, à la trahison de leur terre natale !

En poursuivant les troupes autrichiennes jusqu’en Vénétie après Magenta, une bataille s’organise le 24 juin 1859, entre 133 000 autrichiens d’un côté, 37 000 sardes et 96 000 français de l’autre.

Les troupes savoisiennes sont représentées par la Brigade de Savoie, troupe d’élite exclusivement composée de Savoisiens et sous l’autorité directe du roi. Celles-ci s’illustrent en ce jour à San Martino sous l’autorité de leur chef le général Mollard.

L’oubli complet par l’historiographie française de l’intervention décisive des troupes savoisiennes de la Brigade de Savoie dans la bataille de San Martino est une des nombreuses tactiques déployées par la France après l’Annexion pour faire oublier son histoire à la Savoie.

Mon arrière-arrière-grand-père fut membre de cette troupe d’élite basée en Piémont et sous l’autorité directe du duc de Savoie. Je possède le document mettant fin aux obligations militaires de cet aïeul :

La bataille de Solferino qui fit l’unité italienne et conduisit à l’annexion de la Savoie fut la plus sanglante bataille du 19ème siècle. Voilà les conséquences des nationalismes français et italiens naissant…

Le Genevois, Henri Dunant, qui se trouvait là par le hasard d’un voyage, fut si bouleversé à la vision du champ de bataille qu’il décida de vouer sa vie à venir en aide aux soldats blessés, il fonda pour cela la Croix Rouge.

Après Solferino, la Savoie divisée face au rattachement à la France

La vision d’une Savoie entièrement acquise à la France et se donnant comme un seul homme à la Grande Nation en 1860 est aujourd’hui remise en question par tous les historiens sérieux. Le processus de séparation de la Savoie de la Maison de Savoie après Solferino est infiniment plus complexe. Même si du côté de Cavour les choses sont extrêmement claires depuis Plombière : puisque l’aide militaire française a permis la victoire et la réalisation de l’unité de tout le Nord de l’Italie, ce monstrueux personnage compte bien satisfaire ses engagements de Plombière : livrer la Savoie à la France.

La Savoie se divise alors en deux parties que tout oppose. Les partisans de la réunion à la France, qu’on nomme les Séparatistes, et les Dynastiques, tenant de la fidélité à la Maison de Savoie.

Un historien français écrit en 1901: « Il est certain que l’annexion ne fut pas l’élan inconsidéré d’un peuple qui se donne sans conditions, mais l’explosion finale d’un sentiment demeuré longtemps perplexe et indécis. » François Descotes

Jusqu’en janvier 1860, c’est l’opinion hostile à la France impériale qui prédomine. Les Savoisiens sont des conservateurs dans l’âme et quitter la Maison de Savoie est impensable pour la très grande majorité de la population de la Savoie.

Ce n’est qu’au terme d’un intense processus de manipulations des esprits et d’une fraude électorale que la Savoie accepta finalement de se plier aux termes du pacte secret entre Cavour et Napoléon III: je t’aide à faire l’unité italienne, tu me livres la Savoie.

La cause anti annexionniste fut brillamment défendue par un jeune avocat de Chambéry, Albert Blanc (1835-1904) qui devint après l’Annexion un des premiers ministres des affaires étrangères du royaume d’Italie. Il est important de noter que la Savoie après l’Annexion perdit un nombre important de ses élites. Certains, comme Blanc, rejoignirent l’Italie, d’autres, souvent partisans du rattachement à la Suisse s’installèrent à Genève.

Malheureusement, la mort de figures anti-annexionnistes extrêmement charismatiques va profondément modifier l’équilibre politique. Il s’agit notamment de l’évêque d’Annecy Mgr Rendu qui avait permis de canaliser la bêtise de son clergé pro français…Le clergé, ne voyant que ses intérêts à court terme, était majoritairement favorable à Napoléon III et à la France catholique face au régime sarde, libéral et anticlérical.

C’est une erreur historique, un aveuglement tragique. Cette forfaiture du clergé savoisien doit nous inviter à méditer sur ce qui doit éclairer les choix qui engagent l’avenir d’un pays pour des siècles. Les décisions ne doivent pas être prises sur des rapports de forces politiques par définition temporaires et contingents. Seuls les principes de liberté, d’identité, de fidélité et aussi les réalités géographiques doivent être prises en compte dans des choix aussi graves.

Alexis Billet, Archevêque de Chambéry, montagnard et grand intellectuel, à l’image de l’âme savoisienne paysanne et tournée vers les choses d’en-haut, sera très prudent face au rattachement contrairement à son clergé aveuglément pro français. Le clergé de Savoie du Nord sera aussi hostile à la solution helvétique pour des raisons purement religieuses. Genève, la Rome protestante, étant vue comme une puissance dangereuse pour la Savoie.

Face aux Séparatistes et aux Dynastiques apparaît en effet un troisième parti : les partisans de la Suisse. 

L’immense majorité de la population de la Savoie du Nord, l’actuelle Haute-Savoie, est en effet majoritairement pro helvétique pour des raisons essentiellement économiques et par l’évidence géographique. Genève est depuis toujours la capitale économique de cette partie de la Savoie. Elle l’est aujourd’hui plus que jamais.

La Confédération Helvétique, redevenue calme après la guerre civile du Sonderbund de 1847 entre les cantons protestants et catholiques, stabilisée par sa constitution de 1848 qui est encore celle en vigueur aujourd’hui, s’inquiète de ce qui se passe en Savoie.

Au Congrès de Vienne, en 1815, naissait officiellement la neutralité suisse. Pour assurer pleinement celle-ci, le traité garantissait une neutralité pour le Chablais et le Faucigny, grosso modo l’actuelle Haute-Savoie, en cas de conflit armé impliquant les voisins de la Suisse. Ces régions étaient et sont toujours stratégiques pour la sécurité de la Suisse. Cette neutralité savoisienne était assurée par un droit d’occupation par les Suisses. Ces dispositions ont été officiellement abolies seulement en 1928. 

En France, pendant ce temps, on est majoritairement en faveur de l’Annexion de Nice et de la Savoie. L’opinion publique fait pression sur Napoléon III et voit ces territoires comme une compensation légitime des terribles pertes humaines subies pendant la bataille de Solferino.

Face aux prétentions françaises et aux manœuvres de Cavour, la Confédération se décida à agir. Son ministre, Johann Conrad Kern, qui connaissait Napoléon depuis l’enfance, demanda officiellement le 31 janvier 1860 la cession du Chablais, du Faucigny et d’une partie du Genevois. Voici une photo de la plaine de Genève depuis les flancs du Salève, au loin sur la gauche les montagnes du Jura et la Suisse. Les régions demandées par les Suisses sont à droite de la ligne rouge dessinée par le Salève, les Voirons et les montagnes du Chablais.

Berne envoie également un émissaire auprès de Cavour qui à son accoutumée se dérobe en disant que c’est à la France de décider si elle veut céder une partie de la Savoie.

Londres soutient activement la Suisse, son ambassadeur Cowley déclarant : «L’annexion de la Savoie serait regardée moins comme un moyen de pacification que comme une occasion de nouveaux orages.(…) le commencement d’une nouvelle lutte de la France contre l’Europe, telles sont les idées que l’annonce d’une semblable conquête ferait renaître (…) »

La population de la Savoie du Nord va alors agir de concert avec les autorités suisses en lançant des pétitions pour le rattachement de ces régions à la Confédération. Ces régions sont liées à Genève par des raisons historiques, géographiques et économiques. Le début du texte de la pétition est une déclaration de fidélité à la Maison de Savoie. En Savoie du Nord, l’option française n’est absolument pas majoritaire dans la population :

« Les soussignés (…) désirent ici consigner l’expression de leur dévouement au Roi, et le vœu de ne voir aucun changement apporté à leur union avec la Monarchie Sarde. Mais d’autre part, et dans le cas où des raisons politiques dont ils ne veulent point se faire juges, rendraient une séparation inévitable, ils sont convaincus que leur Souverain ne disposera pas de sujets fidèles, sans leur avoir permis de manifester leurs vœux, dans une circonstance aussi importante pour leur avenir.

En conséquence, (…) ils témoignent expressément de leur désir d’être réuni à la Confédération suisse» 

Ces pétitions pour le rattachement à la Suisse ont été complètement ignorées par l’historiographie traditionnelle et pro française de l’Annexion alors qu’elles sont absolument majeures pour comprendre l’état de l’opinion publique savoisienne à cette époque charnière. Ces documents historiques étant d’importance majeure et très méconnue, je souhaite renvoyer le lecteur aux documents originaux qui sont publiés sur mon blog personnel.

Il s’agit de trois adresses au Roi de Sardaigne duc de Savoie, à Napoléon III, au Conseil Fédéral suisse, aux Hautes Puissances, c’est à dire aux représentants des grands pays européens. Ces adresses sont suivies de la déclaration de pétition qui sera remplie par chaque paroisse.

  • Adresse à S. M. le Roi de Sardaigne : Pétitions pro helvétiques de 1860 : Adresse à S.M. le Roi de Sardaigne – Saint François de Sales (1567-1622) (wordpress.com)
  • Adresse à S. M. Napoléon III Empereur des Français Pétitions pro helvétiques de 1860 : Adresse à S.M. Napoléon III, Empereur des Français – Saint François de Sales (1567-1622) (wordpress.com)
  • Adresse au Conseil Fédéral Pétitions pro helvétiques de 1860 : Adrese à M. le Président et à MM. les membres du Conseil Fédéral – Saint François de Sales (1567-1622) (wordpress.com)
  • Aux Hautes Puissances Pétitions pro helvétiques de 1860 : Aux Hautes Puissances – Saint François de Sales (1567-1622) (wordpress.com)
  • Texte de la pétition avec la liste des signataires de la commune de Boëge d’où est parti le mouvement Pétitions pro helvétiques de 1860 : Déclaration des habitants du Nord de la Savoie – Saint François de Sales (1567-1622) (wordpress.com)

J’estime ces documents d’importance majeure pour l’histoire de la Savoie car ils démontrent de manière très forte que le Droit des peuples a disposé d’eux-mêmes n’a pas été respecté dans le processus de l’annexion de la Savoie.

La belle vallée de Boëge, aujourd’hui plus connue sous le vocable Vallée Verte et qui est le berceau de ma famille, fut un haut lieu du parti suisse. Ce fait historique bien établi est aujourd’hui complètement ignoré de la population locale. En effet, le 3 février 1860 paraissaient deux déclarations dans le Journal de Genève envoyées de Boëge et de Saxel (commune voisine). Le document de Boëge avait été rédigé par deux conseillers communaux Foëx et Curt-Comte et faisait état de l’anxiété de la Savoie : 

« malgré toutes nos sympathies, soit pour l’Italie libre, soit pour la France, d’autres sympathies d’un ordre plus élevé nous amènent à désirer l’annexion à la Suisse… Cette manifestation exprime les vœux de notre belle vallée de Boëge » 

Une des chevilles ouvrières de l’option suisse fut le grand Savoisien Joseph-Léandre Bard. Après le référendum il s’installa à Genève. Avocat, député au Grand Conseil Genevois, bourgeois de Genève, il essaya de développer un catholicisme libéral indépendant de Rome. Plusieurs causes expliquent l’échec de l’option du rattachement de la Savoie du Nord à la Suisse : 

– D’abord une question religieuse de part et d’autre. Genève était encore vue comme la Rome protestante. La Savoie était profondément catholique et son clergé pro français. 

-Ensuite le refus pour bon nombre de Savoisiens de voir la Savoie divisée entre une partie suisse et une partie française. Annecy dans le projet serait restée française et aurait perdu toute influence. La France coupera néanmoins la Savoie en deux départements… 

-Enfin, des Suisses finalement divisés et peu motivés. Le Conseil fédéral de Berne n’agit pas puissamment pour soutenir les partisans d’un rattachement à la Suisse. 

En tant que Savoisien du Nord, je suis intérieurement dans le même état de division que mes ancêtres. Je souhaite un rattachement à la Suisse qui serait tellement profitable pour Genève et la Savoie du Nord. Mais conscient du caractère particulier de la Savoie, de son unité culturelle, historique et géographique, je ne peux me résoudre à la voir désunie, séparée, déchirée. Une solution pour la Savoie aujourd’hui serait une indépendance sous protection helvétique. La complexité du droit international, le manque d’élites savoisiennes nous obligent au pragmatisme. La Confédération Helvétique nous permettrait de nous organiser en cantons, de reprendre son organisation administrative et politique. D’utiliser le Franc suisse, d’être représenté par elle dans les relations internationales…

C’est donc finalement un référendum plébiscitaire qui sera organisé par les autorités françaises et sardes pour mettre fin aux polémiques grandissantes en Savoie aussi bien qu’en Europe sur l’avenir de la Savoie.

Reybaz

vendredi 9 avril 2021

EUTHANASIE, CHIEN, MER, PLAGE, ECHO DES MONTAGNES, FREDERIC BERGER

 VOILA CE QUE FONT LES FRANCAIS A LEUR CHIEN FIDELE!


ROUTE VERS LA MER. France, 1980.

140 chiens, euthanasiés à la SPA (Société pour la protection des animaux en France, La Société protectrice des animaux), ont été disposés sur le circuit de Magny-Cours.
Les propriétaires ont donné à mort leurs animaux de compagnie, car n'a pas trouvé quelqu'un pour les laisser pendant les vacances! L'image est devenue un symbole de la route vers la mer ... par trahison et méchanceté. Pour leurs propriétaires, les vacances se sont avérées plus importantes que les animaux de compagnie.

L 'action était organisée par le magazine Pari - Match. A la demande du photographe Manuel Litran, 140 chiens, euthanasiés en seulement deux jours, ont été disposés sur la piste menant à la station balnéaire.

Le nom du photographe est Manuel Litran. Après avoir pris cette photo en 1980, il reçoit chaque été des questions sur cette photo.

La campagne de 1980 a été organisée par le magazine Paris Match, louant un réfrigérateur pour transporter les animaux morts vers l'autoroute en direction du sud. Certains des chiens étaient jeunes. Certains d'entre eux avaient également une laisse, un collier de cloche ou une médaille portant leur nom. «Je n'ai pas dormi la nuit, j'ai été choqué par cette photo, - se souvient le photographe, - Manuel Litran n'est pas seul dans ce choc de ses 140 cadavres de chiens couchés sur l'asphalte.

La publication de la photo dans Paris Match a été «très forte». Les Américains m'ont appelé pour me demander s'ils étaient des animaux en peluche? Ils ont été très surpris par cette attitude envers les chiens, - dit-il. A la demande de Brigitte Bardot, des copies de cette photographie ont été exposées dans le métro parisien.

La photo de Manuel Litran a fait sensation. En France, des projets de loi ont été approuvés pour interdire l'euthanasie des animaux sans indication médicale. Et de nos jours, pour cruauté envers les animaux, vous pouvez aller en prison pendant deux ans, les amendes pour un animal abandonné sont également assez élevées - jusqu'à 30 mille euros. Un animal abandonné est tout animal trouvé errant, dont les propriétaires ne sont pas apparus dans les 8 jours.
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jeudi 4 février 2021

SAVOIE, POLENTA, HIVER, FOYER, FEU, CHAT, RONRON, ECHO DES MONTAGNES, FREDERIC BERGER

 

                              GEMÜTLICHKEIT

                                    OU

                             HOME SWEET HOME

En SAVOIE SOUVERAINE, il fait bon vivre.

Dehors:  cliquez sur les photographies, ski vous plaît!

Dedans: Grognant
RÊVEUR
RÊVEUR
BLANC, le gourmet qui se régale avec le

                 parfum dégagé par la casserole de gauche: des pommes du jardin recouvertes de canelle.

Dans la gamelle de droite, une vraie polenta montagnarde avec un cuissot de chevreuil!


LA MAMAN, ZOE, surveille le tout!