LES "2 S"
C'est la Fête des Saint-cyriens, elle commémore d'une part le génie militaire, et rassemble d'autre part tous les Saint-cyriens présents localement.
La traditionnelle reconstitution de la bataille d’Austerlitz s’est déroulée le 30 novembre 2013 sur le site de Pratzen sous la présidence du général de corps d’armée Jean-Philippe Margueron, major général de l’armée de Terre, en présence du général Antoine Windeck, commandant les écoles de Saint-Cyr Coëtquidan et la base de défense de Vannes- Coëtquidan.
Au cours de cette bataille, l’empereur Napoléon Bonaparte avait affronté le 2 décembre 1805 sur le site d’Austerlitz les armées coalisées des empereurs de Russie et d’Autriche et les avait vaincues en faisant preuve de son génie militaire.
Cette journée a aussi permis de réunir les représentants des anciennes promotions de l’école spéciale militaire de Saint-Cyr au cours de la cérémonie de l’appel des promotions qui s’est déroulée sur la cour Rivoli.
L’appellation « 2S » tire son nom du calendrier utilisé à l’époque par les élèves de la Spéciale, qui associaient les lettres du mot Austerlitz aux mois de l’année, le S correspondant au mois de décembre.
La bataille d’Austerlitz (aujourd’hui Slavkov u Brna, en République tchèque) surnommée la « bataille des Trois Empereurs », se déroule le lundi (11 frimaire an XIV) dans le sud de la Moravie, et plus précisément entre Brünn et Austerlitz. Après neuf heures de combats, la Grande Armée de Napoléon Ier bat les forces austro-russes de l’empereur François II du Saint-Empire et de l'empereur russe Alexandre Ier. L’Angleterre, qui une fois de plus n'a pas souhaité se mesurer à la Grande Armée, reste invaincue, mais seule, ce qui met fin à la Troisième Coalition.
Outre son importance stratégique, cette bataille, ainsi que la campagne qui l'a précédée, menant la Grande Armée de Boulogne-sur-Mer jusqu’à Austerlitz, est considérée comme le chef-d'œuvre tactique de Napoléon Bonaparte et est encore de nos jours enseignée dans de nombreuses écoles militaires.
Austerlitz semble être la seule bataille où Napoléon ait pu choisir le terrain, y amener l'ennemi et lui imposer son plan : la totalité des autres furent soit des batailles de rencontres plus ou moins improvisées (Marengo, Iéna, Eylau, Lutzen, Dresde), soit des forçages de positions où l’ennemi préféra attendre l'Empereur (Friedland, Wagram, la Moskowa).
ps
JE POSSÈDE DANS MON MUSÉE LE DRAPEAU DE LA BATAILLE DES 3 EMPEREURS , relique précieuse.
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