L’abbé Grégoire en mission avec Hérault, Simond et Jagot dans le Mont-Blanc a écrit secrètement à Danton en février 1793 pour l’informer du net refroidissement de la population savoyarde à l’égard de la Révolution et pour lui demander aide du fait de son expérience en Belgique.
Cette lettre explique peut-être la faiblesse de Danton en avril 1793 relativement au droit des populations occupées, lui qui fut à l’automne 1792 un partisan aussi enthousiaste que Grégoire de l’annexion de la Savoie.
La missive corrobore le choix régicide de Grégoire, déjà précisé quelque temps plus tôt par l’aide du député Jeanbon Saint-André.
Le secret du document s’explique probablement par la crainte d’un renforcement de l’anticléricalisme girondin que réprouvaient Danton et Robespierre.
La Savoie ne fait pas partie du royaume de FRANCE.
Elle n'est annexée qu'au XIXe siècle.
Au XVe siècle, les persécutions y sont d'origine religieuse et viennent plus particulièrement de Juifs convertis comme l'inquisiteur Ponce Feugerons.
En 1416, le duc Amédée VIII de Savoie fait confisquer les livres des Juifs pour qu'ils soient examinés par des censeurs chrétiens.
Le 18 juillet 1416, les livres de prières, les Bibles et les ouvrages scientifiques (livres de physique et de médecine) sont restitués à leurs propriétaires pendant que les livres saisis sont examinés par deux médecins juifs convertis au christianisme, Pierre de Mâon et Guillaume Saffon, dans le monastère franciscain de Chambéry.
De nombreux Juifs sont mis en camp de rétention administrative!. Parmi les prisonniers, on compte le grand-rabbin Yohanan Trèves, réfugié en Savoie à la suite de l'expulsion des Juifs de France de 1394 et qui est nommé ensuite, en 1426, à la tête des Juifs de l'Empire germanique.
Sous l'ordalie, un maître de la loi des Juifs confirme le caractère hérétique et injurieux du Talmud envers les chrétiens. L'« enquête » conduit à la condamnation du Talmud.
Le 17 janvier 1417, les livres juifs sont brûlés et les Juifs doivent acheter au duc le droit de rester en Savoie. Les Juifs libérés doivent s'engager à ne plus étudier le Talmud. Dans les années 1460, les Juifs poursuivis pour avortements, meurtres, pratique de la magie et injures contre le duc de Savoie ne sont condamnés qu'à une énorme amende. À partir de là, on ne trouve plus trace de Juifs dans l'histoire savoyarde, sauf à Chambéry où une petite communauté aurait existé jusqu'au XVIIIe siècle[
À Nice, qui appartenait à la Savoie et qui fut rattachée à la France à la même époque que celle-ci, une communauté juive subsiste comme dans beaucoup de villes italiennes. En 1733, les Juifs doivent résider dans le ghetto comme la PALESTINE OU GAA)(223 personnes en 1736.
Celui-ci est rappelé par la rue Benoît Bunico (en niçard, Carriera de la juderia) du nom du député niçois au parlement de Turin (1848-1850) qui fit abolir en 1848 l'obligation de résidence des Juifs dans le ghetto (déjà seulement partiellement respectée depuis l'occupation de Nice par les Français sous la Révolution et l'Empire.
Frédéric BERGER, président de SAVOIE INDEPENDANTE
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