ELSASS FÜR IMMER
ou
LE ROUGE ET LE BLEU
L'Écho des Montagnes est fier de vous donner cet article de ce journal archi-indépendant et lanceur d'alertes, qu'est l'Écho des Montagnes, au sujet de l'Alsace-LORRAINE, même combat que pour la SAVOIE SOUVERAINE!
Régalez-vous avec cet article:
La guerre de 1870 ou l'histoire d'une déchirure
Le héros, le député alsacien EMILE KELLER, le salaud Napoléon III qui a trahit la Savoie aussi.
Emile Keller était catholique et Napoléon III franc-maçon, de la même loge que le traite franc-maçon CAVOUR DI BENZO.
Napoléon II considérait le député Keller comme son ennemi personnel!
La guerre de 1870: la déchirure
L’Alsace-Lorraine,otage de la défaite
Dès le mois d'août 1870, l'Alsace est conquise et occupée par les troupes allemandes. Toutefois, les électeurs d'Alsace-Lorraine, s'ils sont sous occupation allemande, sont encore juridiquement français. Lors des élections du 8 février 1871, le Bas-Rhin envoie 12 députés à l'Assemblée nationale, parmi lesquels : Emile Kuss, Auguste Schneegans, Léon Gambetta, Jacques Kablé, Pierre Saglio...
Le 17 février 1871, le député du Haut Rhin Emile Kellerdonne lecture d'une déclaration collective des représentants de l'Alsace et de la Lorraine affirmant leur droit et leur volonté de rester français.
C'est la fameuse «protestation de Bordeaux».
C’est aussi Keller qui, lors de la séance du 1ermars 1871, renouvelle la protestation de Bordeaux.Il donne lecture de la déclaration collective des représentants de l'Alsace et de la Lorraine affirmant leur droit et leur volonté de rester français, provoquant l'émotion générale : « À l'heure qu'il est, je n'ai pas la prétention de changer les dispositions trop arrêtées dans un grand nombre d'esprits. Mais j'ai tenu, avant de quitter cette enceinte, à protester, comme Alsacien et comme Français, contre un traité qui est une injustice,un mensonge et un déshonneur.
Et si l'Assemblée devait le ratifier, d'avance, j'en appelle à Dieu, vengeur des justes causes ; j'en appelle à la postérité qui nous jugera les uns et les autres ; j'en appelle à tous les peuples qui ne veulent pas indéfiniment se laisser vendre comme un vil bétail ; j'en appelle enfin à l'épée de tous les gens de cœur qui, le plus tôt possible, déchireront ce détestable traité !»
Puis Adolphe Thiers monte à la tribune,demandant à l'Assemblée de ne pas se laisser détourner de ses pénibles devoirs et de ratifier les préliminaires du traité de paix signés le 26 février à Versailles par Thiers et Jules Favrepour la France et Bismarck pour l'Allemagne: « J'ai conduit les négociations avec tout le patriotisme dont j'étais capable ; j'ai lutté de toutes mes forces pendant des jours entiers, je n'ai pas pu faire mieux que j'ai fait. »546 députés donnent leur assentiment aux clauses du traité,107 sont contre et 23 s’abstiennent.
S’y opposent presque tous les députés de Paris, tous les députés des départements alsaciens et lorrains et un petit nombre de députés républicains. Le Président de l'Assemblée nationale, Jules Grévy,proclame les résultats du scrutin.Jules Grosjean donne enfin lecture de ladéclaration de démission collective des députés des départements alsaciens et lorrains:«(...) Nous déclarons encore une fois nul et non avenu un pacte qui dispose de nous sans notre consentement. La revendication de nos droits reste à jamais ouverte à tous et à chacun dans la forme et dans la mesure que notre conscience nous dictera.
Au moment de quitter cette enceinte où notre dignité ne nous permet plus de siéger, et malgré l'amertume de notre douleur, la pensée suprême que nous trouvons au fond de nos cœurs est une pensée de reconnaissance pour ceux qui, pendant six mois, n'ont pas cessé de nous défendre, et d'inaltérable attachement à la patrie dont nous sommes violemment arrachés(...)»
Le 10 mai 1871, un traité de paix avec l’Allemagne est signé à Francfort, à l’hôtel du cygne (document ).Il met fin à la guerre franco-prussienne déclenchée le 19 juillet 1870 par Napoléon III.
Le traité de paix entérine l’annexion de fait de l’Alsace, et d’une partie de la Lorraine,comprenant la ville de Metz). En 1872, les habitants ayant opté pour la France s’installent en Lorraine française, à Paris ) ou en Algérie. La nouvelle frontière franco-allemande.
VOIR DOCUMENT JOINT, cliquez dessus avec HANSI.
SE-dossier-1870-fiche-20.pdf
Si vous voulez connaître les codes couleurs des maisons alsaciennes cliquez avec un pinceau tout doux sur:
https://youtu.be/lpUQlDXquBk
Frédéric Hartmut Berger von Götz von Berlischingen
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